Les orgues de Paris
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt ACCUEIL LES ORGUES

Notre Dame

de la gare

Place Jeanne d'arc, 75013 Paris
Organistes titulaires Lucile Dollat et Louis Jullien Concerts Rarement Messes avec orgue Samedi 18h30 Dimanche 9h30 11h00 18h30 Vidéos - Photo du buffet : Pierre Marteau Photos de la console : Vincent Hildebrandt
Au milieu du XIXème siècle, suite à la forte augmentation démographique de ce quartier industriel, il fallait un lieu de culte supplémentaire. À l'instar de beaucoup d'églises parisiennes, le Second Empire s'en chargea. Notre-Dame-de-la-Gare fut érigée entre 1855 et 1864, par l'architecte Claude Naissant (1801-1879). Le style choisi fut le roman de la fin du XIIe siècle.
C1 Grâce à un donateur la Paroisse reçut le Grand-Orgue actuel construit par Cavaillé-Coll en 1863 (opus 165). Ce dernier n’était à l’origine pas destiné à cette église, il aurait probablement été destiné à un Couvent près de Saint-Omer, mais la composition d’origine, le buffet ainsi que le banc ouvragé (avec des lyres sur les côtés) peuvent faire penser à un orgue de salon. Il comportait 22 jeux sur deux claviers à 54 notes et le pédalier (uniquement en tirasse) à 25 notes. Au début du XXe siècle, un relevage fut entrepris par Charles Mutin. Il remplaça la console en fenêtre par une console indépendante, installa une machine Barker, porta l’étendue du pédalier à 30 notes et ajouta une Soubasse 16’ ainsi qu’une Flûte 8’ (utilisant une partie des tuyaux de la façade, qui étaient alors chanoines). Au récit, le Clairon fut décalé en Trompette et le Piccolo fut remplacé par un Nazard (noté Quinte à la console). En 1928, des travaux de restauration furent confiés à Gaston Gutschenritter. À cette occasion, l’étendue des claviers fût portée à 56 notes, une Flûte de 4’ de pédale fût ajoutée, ainsi que la machine Barker du Grand-Orgue. En 1943, Gutschenritter ajouta à la pédale une Soubasse 32', avec premier octave en emprunt de la Soubasse 16’, complétée de 12 tuyaux de Quinte 10’ 2/3. Lors de cette intervention, l’harmonie fût retouchée, notamment pour le Plein-Jeu et le Cornet. Le diapason d’origine de l’orgue était à 435 Hz, il a été rehaussé à 440 Hz, probablement par Gutschenritter ou Haerpfer. En 1982-1985 un relevage fut entrepris par Haerpfer, Gutschenritter-Masset. la pédale est reconstruite en traction mécanique. Une restauration fut réalisée en 1995-1997 par le facteur Daniel Kern. Une pédale neuve fût posée et l’harmonie a été en partie reprise. L’entretien de l’orgue passa de la maison Kern à l’entreprise Cicchero et est à présent confié au facteur Yves Fossaert.
1863 - Cavaille-Coll (1) 1881 - Cavaille-Coll (6) 1904 - Mutin (5) 1928 - Gutschenritter (6) 1943 - Gutschenritter (3b) 1984 - Gutschenritter-Masset/Haerpfer (6) 1997 - Kern (5)

II/25 - traction mécanique

composition

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Notre Dame

de la gare

Place Jeanne d'arc, 75013 Paris
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt LES ORGUES
C1 Grâce à un donateur la Paroisse reçut le Grand-Orgue actuel construit par Cavaillé-Coll en 1863 (opus 165). Ce dernier n’était à l’origine pas destiné à cette église, il aurait probablement été destiné à un Couvent près de Saint- Omer, mais la composition d’origine, le buffet ainsi que le banc ouvragé (avec des lyres sur les côtés) peuvent faire penser à un orgue de salon. Il comportait 22 jeux sur deux claviers à 54 notes et le pédalier (uniquement en tirasse) à 25 notes. Au début du XXe siècle, un relevage fut entrepris par Charles Mutin. Il remplaça la console en fenêtre par une console indépendante, installa une machine Barker, porta l’étendue du pédalier à 30 notes et ajouta une Soubasse 16’ ainsi qu’une Flûte 8’ (utilisant une partie des tuyaux de la façade, qui étaient alors chanoines). Au récit, le Clairon fut décalé en Trompette et le Piccolo fut remplacé par un Nazard (noté Quinte à la console). En 1928, des travaux de restauration furent confiés à Gaston Gutschenritter. À cette occasion, l’étendue des claviers fût portée à 56 notes, une Flûte de 4’ de pédale fût ajoutée, ainsi que la machine Barker du Grand-Orgue. En 1943, Gutschenritter ajouta à la pédale une Soubasse 32', avec premier octave en emprunt de la Soubasse 16’, complétée de 12 tuyaux de Quinte 10’ 2/3. Lors de cette intervention, l’harmonie fût retouchée, notamment pour le Plein-Jeu et le Cornet. Le diapason d’origine de l’orgue était à 435 Hz, il a été rehaussé à 440 Hz, probablement par Gutschenritter ou Haerpfer. En 1982-1985 un relevage fut entrepris par Haerpfer, Gutschenritter-Masset. la pédale est reconstruite en traction mécanique. Une restauration fut réalisée en 1995-1997 par le facteur Daniel Kern. Une pédale neuve fût posée et l’harmonie a été en partie reprise. L’entretien de l’orgue passa de la maison Kern à l’entreprise Cicchero et est à présent confié au facteur Yves Fossaert.
Organistes titulaires Lucile Dollat et Louis Jullien Concerts Rarement Messes avec orgue Samedi 18h30 Dimanche 9h30 11h00 18h30 Vidéos - Photo du buffet : Pierre Marteau Photos de la console : Vincent Hildebrandt
1863 - Cavaille-Coll (1) 1881 - Cavaille-Coll (6) 1904 - Mutin (5) 1928 - Gutschenritter (6) 1943 - Gutschenritter (3b) 1984 - Gutschenritter-Masset/Haerpfer (6) 1997 - Kern (5)

II/25 - traction mécanique

composition

C1 Grâce à un donateur la Paroisse reçut le Grand-Orgue actuel construit par Cavaillé-Coll en 1863 (opus 165). Ce dernier n’était à l’origine pas destiné à cette église, il aurait probablement été destiné à un Couvent près de Saint- Omer, mais la composition d’origine, le buffet ainsi que le banc ouvragé (avec des lyres sur les côtés) peuvent faire penser à un orgue de salon. Il comportait 22 jeux sur deux claviers à 54 notes et le pédalier (uniquement en tirasse) à 25 notes. Au début du XXe siècle, un relevage fut entrepris par Charles Mutin. Il remplaça la console en fenêtre par une console indépendante, installa une machine Barker, porta l’étendue du pédalier à 30 notes et ajouta une Soubasse 16’ ainsi qu’une Flûte 8’ (utilisant une partie des tuyaux de la façade, qui étaient alors chanoines). Au récit, le Clairon fut décalé en Trompette et le Piccolo fut remplacé par un Nazard (noté Quinte à la console). En 1928, des travaux de restauration furent confiés à Gaston Gutschenritter. À cette occasion, l’étendue des claviers fût portée à 56 notes, une Flûte de 4’ de pédale fût ajoutée, ainsi que la machine Barker du Grand-Orgue. En 1943, Gutschenritter ajouta à la pédale une Soubasse 32', avec premier octave en emprunt de la Soubasse 16’, complétée de 12 tuyaux de Quinte 10’ 2/3. Lors de cette intervention, l’harmonie fût retouchée, notamment pour le Plein-Jeu et le Cornet. Le diapason d’origine de l’orgue était à 435 Hz, il a été rehaussé à 440 Hz, probablement par Gutschenritter ou Haerpfer. En 1982-1985 un relevage fut entrepris par Haerpfer, Gutschenritter-Masset. la pédale est reconstruite en traction mécanique. Une restauration fut réalisée en 1995-1997 par le facteur Daniel Kern. Une pédale neuve fût posée et l’harmonie a été en partie reprise. L’entretien de l’orgue passa de la maison Kern à l’entreprise Cicchero et est à présent confié au facteur Yves Fossaert.